«La mer n’est pas loin»
, 2023 – 2024
La mer convoitée en tant qu’un ailleurs de liberté, la mer traversée à la recherche d’un avenir, la mer espérée dans l’attente d’un possible retour.
Pourtant, dans ces représentations le sujet principal n’est pas visible. Seuls d’immenses espaces sont traversés par des arbres et parfois par la présence de figures non identifiées; que font-elles, qu’attendent-elles, où vont-elles? Ce sont les intermédiaires entre nous-mêmes et la représentation, elles introduisent le questionnement, à la fois le leur et le nôtre. Les arbres, issus de l’observation précise, se transforment selon le besoin de la composition, au gré du dessin qui s’impose et des vides qui les traversent.
Sources
Stéphane Audeguy, La théorie des nuages, éd. Gallimard 2005
Antonio Tabucchi, Il filo dell’orizzonte, éd. Feltrinelli 1986
Michael Jakob, Poétique du banc, éd. Macula 2014
Technique
Crayon de couleur noir sur papier
77 × 58 cm
“The see is not far”
The sea as a place of freedom, the sea-crossing in search of a future, the sea as the great hope for a possible return.
Yet, the sea cannot be seen in these images. Only vast spaces are intersected by trees and sometimes by the presence of unidentified figures: what are they doing, what are they waiting for, where are they going? They are the liaison between us and the representation, they introduce both theirs and our interrogation.
After a thorough observation, trees are transformed according to the needs of the composition, following the impulse that the drawing imposes on itself.